E-A-T est l’abréviation de Expertise, Authority et Trust, trois facteurs que Google utilise pour mesurer le degré de confiance qu’il doit accorder à une marque ou à un site Web. Google souhaite offrir à ses clients (les utilisateurs du moteur de recherche) la meilleure expérience possible, c’est pourquoi il ne souhaite promouvoir que les sites Web auxquels il accorde sa confiance. Bien entendu le niveau d’EAT nécessaire pour être bien classé varie selon la thématique : scientifique, mode, sport, photographie, musique, etc… Google mets à part les domaines qu’il appelle YMYL (your money your life) qui concernent les finances ou le juridique et la santé, où il demande un niveau d’EAT beaucoup plus élevé. Par exemple pour les thématiques news et art, le côté original et unique du contenu est nécessaire pour un bon EAT, alors que pour des pages d’informations classiques sur une entreprise, c’est la précision, la clarté, l’exhaustivité, du contenu qui sera évalué, et pour les pages produits en shopping, les informations détaillées, les photos et vidéos, les avis, les modalités de livraison et de garantie, la sécurité des transactions seront importants. Le dernier document Guidelines de Google d’octobre 2020 qui détaille les règles d’évaluation des pages sensibles par les 10 000 Quality Raters de Google cite pas moins de 137 fois le terme E-A-T. Ce document Guidelines, que vous pouvez télécharger au format PDF au bas de cet article, précise la méthode d’analyse des pages que ces ingénieurs doivent respecter, et l’importance de l’E-A-T dans l’évaluation de la qualité des pages. Voici quelques points importants qu’ils doivent analyser : Vous pouvez vous dire à juste titre, si l’E-A-T est une méthode d’analyse manuelle pour une infime portion de pages posant problème à Google, en quoi cela concerne-t-il mon site d’entreprise qui ne pose pas de problèmes ? La réponse est simple l’IA, le machine learning, les algorithmes de Google, essaient au mieux de reproduire cette méthode. Pour preuve le Vice président de Google Search a dit : « Vous pouvez considérer les guidelines pour les Quality Raters comme la direction vers laquelle nous voulons que l’algorithme de recherche aille. Les guidelines ne vous disent pas comment l’algorithme classe les résultats, mais montrent fondamentalement ce que l’algorithme devrait faire. » L’avantage est qu’en travaillant votre EAT pour Google, vous allez déclencher un cercle vertueux. Vous serez amenés à publier des contenus de haute qualité sur différents supports, vous amenant naturellement à faire du Content Marketing intelligent. En effet votre expertise (E) insérée dans vos contenus devra être accompagnée par de l’autorité (A) que vous obtiendrez en développant des partenariats sur d’autres supports, et donc d’autres contenus (vidéos, podcast, post sur les réseaux sociaux, interviews, knowledge graph, page wikipedia, etc…), et par la réputation (trust, confiance, T ) qui pourra se mesurer par les avis, les citations, les partages, la politique de confidentialité, la transparence de contact. L’EAT s’obtient aussi par des basiques du SEO que certains oublient : On le voit la prise de parole digitale doit se rapprocher d’une communication de marque, sans nécessairement aller dans les dérives que l’on voit depuis quelques années sur Linkedin ou Instagram. L’E-A-T est un critère important qui permet à Google d’évaluer les pages. Mais il ne s’agit pas d’un facteur de classement ni d’un score. Du moins, pas au sens traditionnel du terme. Selon Danny Sullivan, (cf tweet), un élément est officiellement un facteur de classement Google, s’il est directement mesurable. Comme par exemple : En revanche, l’expertise, l’autorité et la fiabilité sont des concepts qui ne peuvent pas être mesurés directement et simplement par des machines, mais il existe une variété de signaux que Google utilise comme proxy pour voir si le contenu démontre l’E-A-T comme les humains l’évalueraient. Là est l’enjeu. « De multiples ‘Bébé algorithmes’ travaillent ensemble pour conceptualiser les métriques E-A-T », dixit Garry-Illyes. En renforçant vos signaux E-A-T, vous devriez être mieux classé dans les résultats de recherche de Google et vous offrirez une expérience exceptionnelle aux utilisateurs qui viennent sur votre site pour obtenir des informations, des produits ou des services. Certains gros sites optent pour la sélection des contenus existants au regard de l’EAT, pour soit rafraîchir le contenu dans un objectif EAT , soit couper le contenu à faible teneur en E-A-T. Ce type de stratégie est appelé analyse ROT (Redundant, Outdated, Trivial content). Pour le référencement local, la méthode E-A-T peut s’appliquer avec Google My Business, qui dispose de plusieurs fonctions qui encouragent la preuve de votre expertise, de votre autorité et de votre fiabilité. Pour en savoir plus : ‘E-A-T, un concept essentiel par Olivier Andrieu Abondance Explications par Google en oct 2020 (89M de vues), je vous ai calé la vidéo au moment où ils parlent dEAT Semrush : Google EAT, l’avenir du SEO ! Intégrer Google EAT à sa stratégie SEO par Hubspot Conférence de Marie Haynes au Brighton SEO Google Eat SEO | What Role Should EAT Play in Your SEO Strategy? | Lily Ray & Jon Earnshaw Lily RAY, SEO director, Path Interactive, Comment améliorer l’E-A-T de son site. EAT et Google My Business par Zanet Pourquoi l’EAT est très important pour votre visibilité digitale et comment l’utiliser pour améliorer son référencement seo ?
Dans un premier temps nous allons faire le point sur ce qu’implique l’acronyme E-A-T ou plus précisément Expertise, Autorité et Trust (confiance).
Pour Google la création d’un contenu de haute qualité nécessite une quantité importante d’au moins un des éléments suivants : temps, effort, expertise, et talent/compétences.
Comment développer son EAT pour bénéficier en retour une amélioration de sa visibilité par le Search Google ?
Est-ce que l’EAT est un Ranking Factor , existe-t-il un score EAT ?
L’EAT doit être donc un guide pour votre stratégie digitale de visibilité.
